Biographie

Un natif des Cantons de l’est, au Québec, Luc Martineau a été au service de la justice durant toute sa vie adulte. Comme juge de la Cour fédérale, pendant quelque vingt ans, il a sillonné le Canada et décidé nombre d’affaires d’envergure nationale.

Auparavant, il pratiquait à Montréal comme avocat, enseignait et agissait comme arbitre et médiateur. En août 2021, il a pris sa retraite comme juge. Il a maintenant tout loisir pour se consacrer à sa passion de toujours: la peinture.

Si le juge à la retraite vient d’une lignée de juristes, la peinture fait également partie du bagage génétique familial. Sa grand-mère (née Lucienne Lemieux) s’était mise à peindre à 65 ans, se taillant une certaine notoriété comme paysagiste, portraitiste, peintre de genre et peintre religieux (David Karel, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord, Musée du Québec, presses de l’Université Laval, 1992). C’était un terreau fertile. Très jeune, il s’applique au dessin; plus tard, ce seront caricatures et aquarelles. Mais la peinture deviendra son médium de prédilection. 

Dans les années quatre-vingt, le jeune avocat se met à la peinture à l’huile. En 2002, toute la famille déménage à Ottawa. Le travail de juge crée une nouvelle énergie; un autre type de stress également. Tous ces moments libres, le juge Martineau les consacre à la peinture. Autour de 2005, il se convertit à l’acrylique. L’automatisme et l’expressionnisme se sont maintenant combinés pour donner un élan original à son art. Des toiles du juge à la retraite, qui vit aujourd’hui à Montréal, se retrouvent dans des collections privées. Il compte bientôt participer à des expositions solos ou collectives.