À grands coups de pinceau, de spatule, voire de raclette, tonalités et formes s’animent sur la toile, révélant l’envers et l’endroit.
Pour cet artiste autodidacte, tout est illusion, tout est signe, bref, tout est art. La peinture devient un canal alchimique lui permettant de communier avec l’absolu –
Dieu ou le magique.
Air, terre, feu, eau, autant de thèmes qui ont façonné son art et continuent de l’inspirer. Chaque nouvelle toile devient un miroir de l’imaginaire qui manifeste son moi dans l’espace visuel.
C’est la marque du transitoire et de l’immanent. Le devenir, l’improbable revendiquent le droit autonome d’exister, et surtout, d’exprimer leur utopie.
Pour l’artiste-peintre, il n’y a pas de formule
« Je peins imparfaitement ce qui est parfait. Chaque ligne, chaque trait, chaque couleur, c’est une émotion; un ressenti remontant à la surface. Après l’exaltation vient l’épuisement. Je m’arrête simplement
(Paul Gardner).